À Mulhouse, un chirurgien orthopédique renommé se voit contraint de suspendre ses interventions sur les jeunes patients de moins de 15 ans.
Cette dĂ©cision rĂ©sulte d’une rĂ©glementation rĂ©cente qui impacte profondĂ©ment l’accès aux soins pour les enfants.
Le médecin exprime son désarroi face à cette nouvelle situation, qui perturbe gravement la continuité des soins dans un contexte déjà compliqué.
Alors que de nombreuses familles s’appuyaient sur son expertise, cette annonce gĂ©nère des inquiĂ©tudes au sein de la communautĂ© mĂ©dicale et des parents.
EN BREF
|

À Mulhouse, un chirurgien orthopédique infantile se retrouve dans une situation des plus inquiétantes.
En effet, il se voit contraint de suspendre ses interventions chirurgicales auprès des enfants de moins de 15 ans.
Cette dĂ©cision est le rĂ©sultat d’une nouvelle rĂ©glementation imposĂ©e par l’Agence rĂ©gionale de santĂ©.
Le Dr Jean-Noël Ligier, installé à Mulhouse depuis près de quarante ans, ne cache pas son désarroi face à cette situation.
Il dĂ©nonce une mesure qui vient perturber gravement l’accès aux soins pour les jeunes patients alors que la dĂ©sertification mĂ©dicale est dĂ©jĂ un enjeu majeur dans la rĂ©gion.
Une réglementation source de complications
Pour justifier cette décision, l’Agence régionale de santé a souligné que la clinique du Diaconat, où le chirurgien exerce, n’a pas demandé d’autorisation pour pratiquer la chirurgie pédiatrique.
Cette absence de demande est liée à des contraintes législatives de plus en plus strictes, qui visent à renforcer les conditions d’exercice de cette spécialité.
Le Dr Ligier avait pourtant un programme opératoire chargé, avec six interventions prévues le 19 décembre, dont cinq devaient être réalisées sur des enfants.
À lire également :
Salutations d’Alsace : Édition du vendredi 10 octobre 2025
Découvrez les dernières nouvelles et événements incontournables en Alsace ce vendredi 10 octobre 2025, mêlant…
Un hĂ©ritage d’expertise menacĂ©
Depuis 1985, le Dr Ligier a œuvré sans relâche, réalisant près de 120 interventions par an sur des pathologies aussi variées que l’ablation de matériel et la correction de pieds creux.
À bientôt 75 ans, il se montre toujours passionné par son métier et désireux de continuer à servir sa communauté.
Malheureusement, cette nouvelle rĂ©glementation l’oblige Ă envisager un changement d’Ă©tablissement pour continuer ses pratiques.
À lire également :
Ă€ l’approche des fĂŞtes, les MarchĂ©s de NoĂ«l d’Alsace attirent chaque annĂ©e un public toujours…
Des enfants laissés en rade
Dans l’immĂ©diat, l’A.R.S. invite le Dr Ligier Ă se rapprocher d’autres Ă©tablissements ayant les autorisation de chirurgie pĂ©diatrique.
Actuellement, seuls les Hôpitaux civils de Colmar disposent de cette autorisation, mais ils ne peuvent pas accueillir le Dr Ligier, étant donné les pressions sur les créneaux opératoires.
Cette situation est particulièrement préoccupante pour les familles qui doivent désormais se rendre jusqu’à Strasbourg, à 100 km de Mulhouse, pour des soins spécialisés.
La question se pose alors : comment garantir une prise en charge de qualité pour les jeunes patients en pleine période de désertification médicale ?
Les enjeux de cette décision résonnent profondément dans la communauté.
Pour les parents et enfants, c’est une rĂ©alitĂ© amère qui s’installe.
À lire également :
Centre-Alsace : un après-midi sous le signe de la douceur météorologique
Un ciel dégagé, une brise légère et des températures agréables marquent une journée mémorable dans…
Conséquences à long terme
Les voix s’Ă©lèvent autour de ce sujet, pointant les consĂ©quences dramatiques d’une telle dĂ©cision.
Une telle restriction pourrait donc créer un véritable désert médical en matière d’orthopédie pédiatrique.
Face Ă cette crise, le Dr Ligier a expressĂ©ment demandĂ© des dĂ©rogations pour Ă©viter que la situation ne s’aggrave davantage.
Il espère que le dialogue continuera avec l’A.R.S. et que des solutions viables pourront être trouvées rapidement.
Mais pour l’heure, les opérations chirurgicales pour les plus jeunes semblent entraver l’accès aux soins essentiels.
Alors que le Dr Ligier dĂ©fend son droit Ă continuer Ă pratiquer, des questions plus larges Ă©mergent concernant l’avenir des soins spĂ©cialisĂ©s Ă Mulhouse et l’Ă©quitĂ© d’accès pour les enfants.
Il est impératif d’agir rapidement pour éviter que cette situation ne devienne la norme.
Il nous faut tous prendre conscience de l’importance des services de santĂ© pĂ©diatriques et agir ensemble pour prĂ©server l’accès aux soins des enfants.
Comparaison des impacts de la suspension des interventions chirurgicales pédiatriques
Aspects | Conséquences |
Patientèle | Les enfants de moins de 15 ans ne peuvent plus être opérés, affectant leur accès aux soins. |
Interventions annulées | Plus de cinq interventions annulées sur un programme opérationnel. |
DĂ©sertification mĂ©dicale | Le chirurgien avertit d’une possible dĂ©sertification mĂ©dicale dans le domaine pĂ©diatrique. |
Impact sur les familles | Enfants orientés vers des établissements situés à 100 km de Mulhouse. |
Chirurgien restant | Le Dr Jean-Noël Ligier, seul spécialiste libéral, se retrouve limité dans ses actions. |
Réglementation | Une nouvelle réglementation a désormais modifié les conditions d’exercice. |
Colonne de soutien | Appel Ă la coopĂ©ration avec d’autres Ă©tablissements possĂ©dant une autorisation de chirurgie pĂ©diatrique. |

La rĂ©cente dĂ©cision d’une *autoritĂ© sanitaire* a profondĂ©ment rĂ©sonnĂ© dans la ville de Mulhouse.
Un célèbre *chirurgien orthopédique* a dû suspendre ses interventions pour les jeunes patients, un événement sans précédent dans ce domaine de la santé.
Cette situation soulève des questions cruciales sur l’accessibilitĂ© des soins pour les enfants, alors mĂŞme que la *pĂ©diatrie* se trouve dĂ©jĂ en difficultĂ© face Ă la pĂ©nurie de praticiens.
La *nouvelle rĂ©glementation*, imposĂ©e par l’Agence rĂ©gionale de santĂ©, indique que des *conditions strictes* sont dĂ©sormais nĂ©cessaires pour exercer des interventions pĂ©diatriques.
MalgrĂ© une longue expĂ©rience et un nombre important d’interventions rĂ©alisĂ©es chaque annĂ©e, le *chirurgien* se voit contraint de rĂ©pondre Ă des exigences qui n’Ă©taient pas en vigueur auparavant.
Cette Ă©volution attire l’attention sur le fait que des enfants de moins de 15 ans, au besoin urgent de soins, se retrouvent sans recours local.
Cela crée une dynamique difficile, où les familles doivent désormais parcourir de lourds trajets pour obtenir des soins appropriés.
La *cliniques* de Mulhouse, où ce praticien exerçait, ne parvient pas à remplir les conditions nécessaires pour opérer des jeunes patients dans ce contexte tendu.
Il est alarmant de constater que la région, qui accroît sa dépendance face à des *dérogations* administratives, se dirige vers un système qui pourrait se transformer en un véritable *désert médical*.
Les espoirs de maintenir une *santĂ© pĂ©diatrique* efficace Ă Mulhouse risquent d’ĂŞtre anĂ©antis si des solutions adĂ©quates ne sont pas trouvĂ©es rapidement.
Les voix qui s’Ă©lèvent pour demander une rĂ©vision de cette rĂ©glementation rappellent que la santĂ© des jeunes gĂ©nĂ©rations doit rester une prioritĂ© absolue.
L’urgence d’agir est palpable et nĂ©cessite une attention particulière pour rallier les acteurs de la santĂ© Ă trouver ensemble une issue favorable.